In fabric
La vie de la boutique de prêt-à-porter Dentley & Soper’s, ses commerciaux aux sourires carnassiers et aux pratiques étranges. Et sa robe rouge, superbe et maudite...
Avant le film à 19h30, venez découvrir la présentation des films pour le trimestre à venir (entrée libre).
FILM : TARIF HABITUELS (SAUF ADHÉRENTS ET CARTE CULTURE 4 €)
Critiques
Un regard drôle et caustique sur le consumérisme, le fétichisme et les pubs pour célibataires en quête d'amour qui vendent du rêve, des robes tueuses et des morts prématurées. Strickland garde longtemps le suspense quant à la nature du film qu'on est en train de voir, jusqu'à ce qu'In Fabric retire son manteau et dévoile l'intrigue de film d'horreur de série B qui est en son centre. cineuropa.org
Que les amateurs d’expériences de cinéma uniques soient rassurés : avec In Fabric, Strickland pousse les compteurs de la hardiesse et de l’impudence narrative au maximum, et peut-être même au-delà. […] C’est aussi là que Strickland vient surprendre : In Fabric est un film hilarant, qui déclenche des crises d’allégresse incontrôlables en raison de son écriture précise et du timing parfait de ses acteurs campant des individus aux comportements anormaux, asociaux, quasiment inhumains. […] Une expérience unique, un assaut sensoriel intransigeant qui déjoue aisément les approches ultra-analytiques du visionnage au profit d’une glorification du ressenti, qui guide le public du rire à l’effroi et de la confusion à la fascination. www.cloneweb.net
Quel mystère se cache derrière le bonheur mortifère des publicités pour vêtements ? Quel est la nature du pouvoir magique que possèdent les belles vitrines de magasins ? Peter Strickland, dans In Fabric, filme les robes comme des amulettes, les boutiques comme des temples. Ce n’est pas le prétexte à un quelconque sous-texte politique sur le consumérisme, c’est avant tout un moyen, par l’incongru, d’inviter l’étrange et le fantastique. […] À la fois sérieux comme un pape jusqu’au ridicule, et totalement fun, rempli d’un humour pas dupe. Cet équilibre grotesque et virtuose fait merveille dans ce récit aux figures et à la structure originales. Dans combien d’autres films d’horreur le personnage principal (joué par Marianne Jean-Baptiste, formidable) est une femme noire de 50 ans ? C’est un détail parmi bien d’autres dans ce long métrage qui décide de raconter autrement. On change de point de vue, on change de registre, on pose des questions et on ne distribue guère de réponses. Tout le monde fait du 36 dans le monde absurde de In Fabric, et ce n’est pas la seule délicieuse absurdité de cette farce narrant une aliénation surréaliste. www.lepolyester.com