Arábia
Arábia raconte l'histoire de Cristiano, ouvrier dans une usine d'Ouro Preto, mais aussi cueilleur de mandarines, terrassier pour la construction d'une autoroute, etc, à travers le journal intime qu'il a écrit. Un film qui dit l'exploitation, le manque d'argent, mais aussi l'amour, la musique, l'amitié pour continuer à vivre. Un film d'une grande élégance sur la condition d’invisibilité des les travailleurs précaires brésiliens (« Trabalhadores de carretera ») dans la grande machine capitaliste.
Dans le cadre du 10e festival Filmer le travail.
En présence d’Andrea Santana (sous réserve) et Jean-Pierre Duret, co-réalisateurs du film Puisque nous sommes nés (projeté à 21h). Film suivi d’un pot convivial.
TARIF UNIQUE : 5,5 € (SAUF ADHÉRENTS DIETRICH ET JOKER)
Critiques
La force du film est de faire de cette vie précaire quelque chose de poétique et de former une rencontre invisible à travers des mots. La caméra est aussi sincère que les personnages et filme des images franches d’une grande qualité. Bien que la mise en scène soit sobre, tout y est élégant et beau. www.lemagducine.fr
Le journal de Cristiano, c'est le fil rouge du film. Un scénario habile qui mêle plusieurs niveaux de narration et permet au récit d'échapper au piège naturaliste. (…) Comment poétiser un récit de vie somme toute banal au Brésil ? Trois années de tournage et des phases d'écriture jusqu'au montage final ont permis de composer un récit, un conte émouvant dont James Joyce n'aurait pas renié la filiation. www.rfi.fr