
The survival of kindness
Au milieu d’un désert aride, sous un soleil de plomb, une femme est abandonnée dans une cage de fer. Déterminée à vivre, elle parvient à s’en échapper. Elle marche à travers les dunes, les ruines d’un monde en désolation, gravit la montagne et arrive en ville. Une odyssée qui la mène jusqu’aux frontières de l’humanité…
Avant-première en présence exceptionnelle du réalisateur Rolf De Heer samedi 25 novembre à 21h.
Critiques
Immense odyssée que le dix-septième long de Rolf de Heer qui pourrait résumer tout son travail. BlackWoman, comme Bad Boy Bubby avant elle, sort de sa cage pour découvrir le monde et l’histoire d’un continent. Entre conte philosophique, récit picaresque et SF post-apocalyptique, The Survival of Kindness est une pure expérience de mirage sensoriel, où l’imagerie rappelle autant Walkabout, Mad Max que Cormac McCarthy ou Voltaire ! Avec sa poésie décalée, le cinéaste ne se contente pas de nous relater une étrange épidémie mais nous offre une magnifique réflexion sur le langage, où l’on ne sait plus si on rêve ceq ue l’on voit/entend. Ambitieux, politique et courageux, le film l’est aussi quand il s’attaque aux maux de l’Australie, à l’absurdité du pouvoir et à l’échec du colonialisme. Une claque. - Fifigrot
The Survival of Kindness rappelle la démarche d’un autre film australien récent : The Nightingale de Jennifer Kent. Kent, elle aussi, mêlait le récit historique au film de genre (là encore un périple et une histoire de survie), afin de signer un allégorie politique de la brutalité, qu’il s’agisse de la colonisation ou du racisme. Chez Rolf de Heer comme chez Jennifer Kent, l’utilisation du cinéma de genre donne un relief particulier à leurs récits qui décollent du strict déroulé factuel.[...] The Survival of Kindness est visuellement impressionnant, sait dérouter d’un point de vue narratif, et ne perd jamais de vue la dignité de sa protagoniste dont on suit le parcours en marchant littéralement dans ses souliers. - Le Polyester