Sous l'aile des anges
Indiana, 1817. Une nation américaine, à peine âgée de quarante ans, qui se relève difficilement de sa seconde guerre d'Indépendance. Des hommes et des femmes qui, pour survivre, mènent une lutte sans merci contre la nature et les maladies. Tel est le monde que découvre Abraham Lincoln à sa naissance. Sur une période de trois ans, le film retrace l'enfance du futur président des États-Unis, sa famille, les difficultés qu'il a traversées et qui l'ont construit, la tragédie qui l'a marqué à jamais, et les deux femmes qui l'aideront à accomplir son destin.
Critiques
A.J. Edwards est connu pour être le monteur chef du grand cinéaste américain, Terrence Malick. L’idée de Sous l’aile des anges est née d’ailleurs de Malick lui-même. Edwards s’est autorisé à prendre un peu d’indépendance par rapport à son mentor, pour raconter l’enfance supposée d’Abraham Lincoln. […] Sous l’aile des anges est un traité d’éducation où l’on saisit la puissance de la figure paternelle, avec l’imprégnation du deuil lié à la mère. Le cinéaste déroule, dans une série de scènes tout aussi poétiques que pudiques, la magie d’un destin qui conduit un petit enfant à devenir un grand homme, là où la plupart d’entre les gens se contentent de poursuivre un cheminement de vie simple, sans ambitions particulières. www.avoir-alire.com
En s’attachant à raconter, grâce à des intuitions visuelles rythmées par les battements de l’âme, l’enfance du président des États-Unis dont la silhouette est à jamais sculptée devant un mémorial à Washington, A.J. Edwards capte le monde qui était à la portée de son regard d’enfant. Plutôt que la transposition d’une leçon d’histoire politique, Sous l’aile des anges est la mise en scène d’un éveil poétique. www.lebleudumiroir.fr
Ne pas s’arrêter à la mièvrerie du titre : Sous l’aile des anges fait le récit, âpre et beau, d’une enfance américaine au début du XIXe siècle, un peu comme si Mark Twain rencontrait Terrence Malick. Télérama