Shin Godzilla
Un raz de marée inonde une partie de la côte de Tokyo. Après avoir pensé qu’il s’agissait d’une catastrophe naturelle, les scientifiques se rendent compte que le responsable de ce désastre n’est autre que Godzilla, une créature géante prête à tout détruire sur son passage.
*INEDIT AU CINEMA*
Le samedi 27 janvier, soirée spéciale "Petites et grosses bêtes" avec la diffusion à 20h30 de VERMINES et à 22h30 de SHIN GODZILLA.
TARIFS SOIREE DU 27/01
1 FILM : TARIF HABITUELS
2 FILMS : 11 € / 8 € (TARIFS RÉDUITS)
Critiques
Shin Godzilla, produit par la célèbre Toho (société par laquelle est sorti le premier film de la série en 1954), refonde une nouvelle fois le mythe du Roi, et réaffirme ce que le monstre est à la base : un trauma avec lequel il faut co-exister. […] Shin Godzilla peut être vu de différentes manières : d’abord comme la réappropriation d’un patrimoine culturel, ensuite c’est un spectacle de destruction jubilatoire et enfin l’air de rien, le film se révèle être un pamphlet sévère fustigeant l’organisation du pouvoir politique Japonais. Traité ainsi, Godzilla a de beaux jours devant lui et reste universel lorsqu’il renvoie l’Humanité à sa faiblesse, son impuissance et sa médiocrité. Dans le même temps, le Roi des Monstres excelle dans son rôle favori, joué inlassablement dans le Japon moderne en ne cessant de détruire Tokyo, celui de toujours permettre la reconstruction. www.culturopoing.com
Lorsque Shin Godzilla sort en 2016, près de douze ans se sont écoulés depuis le précédent opus de la franchise (si l’on fait exception du remake américain de 2014 signé Gareth Edwards), le plutôt déjanté Godzilla : Final Wars de Ryuhei Kitamura. Un monde en somme puisqu’entre temps la catastrophe nucléaire de Fukushima de 2011 a ravivé toutes les peurs désormais lointaines pour la jeune génération. Shin Godzilla en tient bien évidemment compte et revient de manière passionnante à l’essence sombre de mythe. www.iletaitunefoislecinema.com