Ring

De Hideo Nakata
Nanako Matsushima, Miki Nakatani, Hiroyuki Sanada
Japon - 1998
1h36
fantastique, horreur
VOST
diffusion : 2022
E
P

Tokyo, fin des années 2000. Une rumeur se répand parmi les adolescents : visionner une mystérieuse cassette vidéo provoquerait une mort certaine au bout d’une semaine. Après le décès inexplicable de sa nièce, la journaliste Reiko Asakawa décide d’enquêter sur ce phénomène et se retrouve confrontée à la même malédiction.

Double séance spéciale « Vendredi 13 » avec la diffusion de RING à 20h30 et DARK WATER à 22h30. Soirée présentée par Erwan Blanchard, un des ambassadeurs du Dietrich. Un pot convivial vous sera offert entre les deux séances.

TARIFS SOIRÉE VENDREDI 13 MAI :
1 FILM = TARIFS HABITUELS
2 FILMS = 11 € - 9 € (TARIFS RÉDUITS)

Critiques

  • Ring, c'est l'histoire d'une renaissance: celle d'un genre épuisé jusqu'à la corde par le cinéma japonais, le yurei eiga (film de fantôme). Oeuvre hybride signée de Hideo Nakata, dont c'est le deuxième essai après Ghost Actress, Ring a su redonner de vives couleurs au cinéma fantastique de l'archipel tout entier, comme une véritable pierre angulaire qui a eu des répercussions phénoménales. Pont entre deux rives, image d'un Japon traditionnel et moderne, Ring concentre deux faces culturelles d'un pays schizophrène en un unique objet visuel, parlant à l'insconscient collectif nippon tout en apportant des éléments neufs. […] Chez Nakata, le fantôme devient high-tech : la malédiction se diffuse via la télévision, le magnétoscope et le téléphone, des outils modernes utilisés comme paradoxes de la figure traditionnelle du fantôme. C'est ici que prend forme toute l'intelligence du propos : Ring, c'est le fantasme même du cinéma d'horreur. L'essence du genre a toujours été de glacer le sang, de faire mourir de peur. Ici, Nakata prend l'ambition au pied de la lettre. www.filmdeculte.com

  • Si Ring est visuellement très ancré dans les années 1990, du point de vue des costumes, des intérieurs et de la photographie, cela ne fait que magnifier son enrobage de légende urbaine. La technologie d’alors, ainsi que les modes de vie un peu différents, participent à un effet de distanciation singulier, comme si tous les signes manifestes du passé venaient paradoxalement attester la véracité des rumeurs sur la cassette maudite, qui s’actualise sous nos yeux. Difficile alors de résister au suspense de l’enquête des deux personnages principaux, menée avec la terrible idée qu’ils avancent à tâtons et qu’ils ne savent rien. www.lebleudumiroir.fr