Poesía sin fin
COUP DE COEUR DIETRICH !
Santiago du Chili, pendant les années 1940 et 50. « Alejandrito » Jodorowsky décide de devenir poète contre la volonté de sa famille. Il se fait une place dans la bohème artistique et intellectuelle de l’époque et y rencontre de jeunes artistes prometteurs et anonymes qui deviendront les maîtres de la littérature moderne de l’Amérique Latine. Immergé dans cet univers d’expérimentations, il vit sensuellement, authentiquement, follement.
Critiques
Poesía Sin Fin est la suite directe de La Danza de la Realidad, la première adaptation de l'autobiographie du cinéaste. (...) Jodorowsky nous propose encore une fois une oeuvre immense, riche et généreuse. Film puissant, méta, Poesía Sin Fin est d'une liberté de ton totale. Sans jamais perdre la ligne narrative, il décrit un adolescent tiraillé entre ses questionnements personnels, sa sexualité grandissante, les attirances de son coeur et la montée de ses passions artistiques ou philosophiques. Profond à bien des égards, le film est extrêmement fouillé à la fois visuellement et symboliquement. Chaque séquence est travaillée pour marquer, résultat d'un mélange entre le fantasme du jeune personnage et l'onirisme grandissant qui va le porter pour le faire appréhender une réalité de plus en plus complexe et morose. www.ecranlarge.com
Observer le dernier film d’un artiste aussi vénérable qu’Alejandro Jodorowsky peut avoir ceci de troublant qu’il délivre une tempête d’émotions d’une sincérité enivrante : sans tenir compte de la moindre barrière esthétique (ou thématique), Jodo sculpte son passé et extrait de ce fatras mémoriel une œuvre aux vertus émancipatrices, exposant au monde la matrice de sa folie créatrice. (...) En captant l’évolution de son avatar, de ses espoirs nubiles aux fêlures qui sublimeront son art – en passant par les angoisses générées par ses élans libertaires –, Alejandro Jodorowsky invite quiconque à ressentir et vivre pleinement. www.avoir-alire.com
Après La Danza de la realidad, récit de son enfance chilienne, le réalisateur reprend (...) le récit burlesque, coloré, extravagant de sa vie. Il l'invente, la réinvente en une suite de trouvailles esthétiques, de scènes époustouflantes. (...) Le film exalte le cinéma magique, celui de Méliès, ses trucages naïfs et l'émotion qui les submerge. Jodorowsky s'en sert pour inciter les spectateurs de tous les films du monde à s'ouvrir à l'imaginaire. Aux fantasmes. À tout ce qui dépasse la réalité. www.telerama.fr