Le bon, la brute et le truand

De Sergio Leone
Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef
Espagne, Italie - 1966
3h00
western
VOST
diffusion : 2015
P

Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes vénaux se lancent à la recherche d'un coffre contenant 200 000 $ en pièces d'or volés à l'armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l'autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Sentenza, une brute qui n'hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins.

Dans le cadre du 1er Festival Play it again.

Critiques

  • On disait alors le western un genre inexportable. Sergio Leone s’est chargé de prouver le contraire, et pas qu’un peu ! 1964 : il accepte de tourner - en Espagne - Pour une poignée de dollars dans des conditions financières misérables. Le succès est inversement proportionnel aux maigres moyens alloués au réalisateur inconnu. Deux ans et un film plus tard (Et pour quelques dollars de plus), il est un cinéaste fêté auquel est confié un budget colossal pour Le bon, la brute et le truand, apothéose qui clôt le cycle de ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui la "trilogie des dollars". C’est qu’en ce très court laps de temps, Leone a pulvérisé les codes du genre, avec son style à lui dont la grammaire baroque se décline à partir d’un attirail de règles immuables : plans-séquences étirés en longueur, immenses silences, utilisation du grand angle, zooms arrière et travellings à profusion, le tout soutenu par une musique lancinante, celle de son compère Ennio Morricone. C’est la révolution. www.avoir-alire.com