La Tête la première
Zoé décide de prendre la route pour approcher un écrivain qu'elle admire et peut-être trouver un sens à son existence. Sur son chemin, elle croise Adrien, un jeune comédien, qui curieux et intrigué par son caractère insaisissable, décide de la suivre... S'ensuit un ballet incessant d'allers et retours où Zoé oscille entre le désir de la rencontre tant attendue avec cet écrivain et le charme du jeune garçon.
Séance en présence de la réalisatrice Amélie van Elmbt, suivie d’un apéritif.
Critiques
Amélie Van Elmbt dirige un film libre et charmant, où derrière les grandes discussions idéologiques de ces deux jeunes gens se cache le jeu de séduction le plus primal – un double dialogue écrit et capté avec une douce bienveillance par la réalisatrice.
Avec un charme fou et une sensibilité aiguë, La Tête la première saisit ce moment de passage où sont mis à l’épreuve les archaïsmes de l’enfance, l’imaginaire amoureux et les prémices de l’indépendance. (…) Abrupts et gracieux, les comédiens donnent par l’opposition de ces qualités une profondeur qui les éloigne de la caricature. (…) Cette écriture sensible honore l’intelligence des protagonistes autant que celle du spectateur et rend hommage à la littérature, dont la présence perlée court tout au long du film. Si un livre, comme l’exprime Zoé, peut permettre de « se sentir vivant », le cinéma également quand il est dans cette forme de tension délicate. La Tête la première : un coup de foudre à l’évidence.
- Cati COUTEAU (réalisatrice – ACID)