La loi du désir
Pablo, metteur en scène célèbre, est amoureux de Juan mais les relations entre les deux hommes sont difficiles. Pour tenter de l’oublier, il se précipite dans des aventures passagères et devient l’amant d’Antonio. Mais celui-ci se révèle très vite excessivement possessif. La passion tourne au thriller tandis que réapparait Tina, la sœur de Pablo, qui, autrefois, était un garçon…
Critiques
Almodóvar inscrit son « style » : le bric-à-brac sentimental moqué par certains, une « hispanité » entre humour et tragique, et cette sophistication dans l’écriture qui parvient à préserver, intacte, une émotion mélodramatique que peu de cinéastes assument avec autant de personnalité. La loi du désir est bien un mélo tumultueux comme Almodóvar les aime : touchant, assez cochon […] et intriguant. www.avoir-alire.com
Mélodrame dynamité par l'esprit de la Movida, La Loi du désir témoigne de la mise en place et de la maturation de l'univers d'Almodóvar : appétits charnels non réciproques, familles explosées, transsexualité, doubles identités, mise à sac des tabous de la société espagnole, sens des couleurs vives et de la plastique proche du design... Tout ce qu'il allait développer dans ses succès à suivre. www.lesinrocks.com
Un film à fleur de peau, qui n’est pas tant un exercice de jeunesse qu’un conte gay sans complexes, surtout dans le contexte des années ’80, encore très frileuses à ce sujet. www.critique-film.fr