La jeunesse de la bête
Le détective Tajima joue un jeu dangereux : afin de venger la mort d’un de ses amis, il accumule les délits. Conformément à ses plans, les Yakuza le recrutent rapidement et il intègre le gang qu’il veut détruire en semant la discorde de l’intérieur. Mais alors que le massacre commence, il réalise avec stupeur que la personne à la tête du clan ne répond pas aux critères mafieux habituels.
Critiques
On pense à Sergio Leone et aux western spaghettis, Austin Powers, ou à la panthère rose et le délirant inspecteur Clouzot. (...) Si l'on s'en tenait à cette histoire rocambolesque et à ses personnages pittoresques, La jeunesse de la bête serait un bon film, drôle et captivant. Mais Suzuki n'en reste pas là. Ce qui donne à ce long métrage son cachet, sa particularité, c'est l'innovation visuelle, l'audace stylistique qu'impose son réalisateur. Chaque scène est, pour Suzuki l'occasion d'une expérimentation. (...) Un film à découvrir, qui allie la recherche esthétique, l'innovation et le spectacle. www.dvdcritiques.com
Suzuki enchaîne les films à un rythme effréné et trois mois à peine séparent la sortie de Détective Bureau 2-3 de La Jeunesse de la bête. (...) Ce nouveau film peut être vu comme une variation en noir du bariolé Détective Bureau 2-3, l'humour du premier cédant un peu la place à un ton plus sombre et pessimiste. (...) Comme dans les films noirs, Mizuno navigue dans une intrigue complexe dont le spectateur peine à dénouer les fils. Cette logique du récit labyrinthique se teinte d'une dimension absurde, le film annonçant les thrillers paranoïaques du Nouvel Hollywood. www.dvdclassik.com