Hospitalité
Au cœur de Tokyo, la famille Kobayashi vit paisiblement de l’imprimerie. Quand un vieil ami de la famille réapparaît, aucun ne réalise à quel point il est en train de s’immiscer progressivement dans leur vie… jusqu’à prendre leur place.
INÉDIT.
Critiques
Le scénario d’Hospitalité, film que Koji Fukada a réalisé en 2011 soit bien avant Harmonium ou L’Infirmière, joue la carte du voisin envahissant auquel il est impossible d’échapper. Une recette efficace, basée à la fois sur le ressentiment face à l’injustice et l’angoisse de l’attente de la libération, pouvant potentiellement servir autant pour la comédie que pour l’angoisse. Et entre ces deux directions, Fukada ne choisit pas. […] C’est justement cette ambiguïté permanente qui fait tout le sel du film, qui n’a pas peur de s’approcher parfois tout près de la frontière de l’absurde, sans pour autant jamais nuire à la totale crédibilité de son histoire. […] Farce ironique sur l’insularité, la peur de l’autre et le repli sur soi, Hospitalité montre qu’au contraire, le danger vient bien de l’intérieur. www.lepolyester.com
Les secrets que les membres de la famille Kobayashi prenaient soin de cacher n’auront qu’à bien se tenir… Face à l’impuissante banalité de leur quotidien bourgeois, la rencontre d’une altérité va autant faire office de délivrance que de cauchemar, au gré d’aventures extraconjugales, de chantage rocambolesque et d’invités… qui n’étaient pas invités. Hospitalité : comédie déjantée ou thriller paranoïaque ? That is the question ! Jusqu’au bout, Koji Fukada laisse planer le doute avec brio dans cette œuvre plus complexe qu’elle n’y paraît, par la subtilité et l’étrangeté qu’il insuffle. www.hanabi.community