Haut perchés
Une femme et quatre hommes, qui se connaissent à peine, se retrouvent dans un appartement en plein ciel au-dessus de Paris. Ils ont tous été victimes du même pervers dominateur. Ce soir-là, ils décident d'en finir avec cette histoire. Tour à tour, ils se racontent des souvenirs qui les lient à cet homme et entrent dans l'unique chambre de l'appartement pour se confronter à lui.
Critiques
Comme une ronde, plusieurs personnages sortent d’un pièce mystérieuse […], déambulent, prennent un verre, se toisent ou se confrontent malicieusement […]. L’héritage Lagarce/Fassbinder, hautement revendiqué par le duo Ducastel & Martineau, jaillit à chaque instant. Les échanges sont modernes, vifs, jamais empoulés, la banalité des gestes, comme ce repas préparé au fil des séquences, brise l’irréalité du procédé. Et puis on pense beaucoup aux Rencontres d’après minuit, autre huis-clos du désir et des larmes. […] Mais alors que chez Gonzalez on évoquait le plaisir, ici c’est le désir et sa fumée dévastatrice qui agitent toutes les langues : intelligemment, le film évoque la toxicité dans les relations amoureuses, comment elle s’insinue et vampirise les êtres. www.chaosreign.fr