Happy, happy
Mariée à un homosexuel refoulé, mère d'un enfant sadique, Katia est contente. C'est une « happy christian », du nom de cette communauté de croyants du sud de la Norvège, optimistes jusqu'à l'absurde... Mais, à l'approche de Noël, sa vie paisible se retrouve sens dessus dessous lorsque son voisin, qui plaît beaucoup à son mari, devient son amant.
Grand Prix du Jury - Fiction étrangère (Sundance 2011) / Mention spéciale du Jury (Cabourg 2011) / Prix du meilleur scénario (Festival européen du film de Bruxelles 2011)
Le mercredi 19 octobre à 14h, séance "Parents au cinéma" (tarif unique 4 euros pour tous / gratuit pour les moins de 2 ans).
Séances "Parents au cinéma" : Le Dietrich vous propose des séances « aménagées » où vous pouvez déguster un film pendant que votre enfant dort dans vos bras ou à côté de vous. Coin change et chauffe-biberon sur place. Ces séances sont bien entendues ouvertes aux autres spectateurs.
ATTENTION : en raison d'un problème de transport de copie, les séances de Happy,Happy seront remplacées par La balade sauvage le dimanche 16 à 21h et le lundi 17 à 18h.
Critiques
"Très loin des grosses productions à l'eau de rose, Happy, Happy est une belle preuve de tolérance et d'amour où chacun doit accepter les différences de l'autre sans arrière pensée. L'enthousiasme est (reste) une philosophie de vivre propre à l'individu qui nous livre un film drôle, original, singulier, emprunté d?un rythme musical entrainant, interprété par des comédiens natures. Le cinéma nous fabrique du sourire ! "
"Le premier long-métrage d'Anne Sewitsky nous confirme que la Norvège est le terreau fécond de comédie singulière, tour à tour légère et grinçante mais toujours criante de vérité. Doté d'un faible budget, tourné en HD et en seulement vingt jours dans les plaines scandinaves couvertes de neige, Happy Happy aborde ainsi avec un humour pince-sans-rire, un sujet plutôt controversé, celui du pouvoir rédempteur d'une liaison extra-conjugale. (?)Sous l'oeil délicat de la réalisatrice, les faux semblants, les rapports de dépendance et l'isolement dans lequel se sont enfermés les protagonistes vont alors voler en éclat. "