Great Freedom
L’histoire de Hans Hoffmann. Il est gay et l’homosexualité, dans l’Allemagne d’après guerre, est illégale selon le paragraphe 175 du Code pénal. Mais il s’obstine à rechercher la liberté et l’amour même en prison...
*INÉDIT*
Critiques
Le réalisateur Sebastian Meise échappe à l’horizon du film à thèse grâce à sa façon très élégante de glisser d’une époque à l’autre, d’une peine à l’autre – construction sophistiquée qui lui permet de décrire 25 ans d’histoire de la répression de l’homosexualité en Allemagne comme une promenade absurde dans un labyrinthe temporel, sans début ni fin. Le monde extérieur reste hors-champ dans ce film de prison mutique, méticuleux, qui prend, presque paradoxalement, le parti d’une certaine douceur. Celle-ci s’incarne avant tout dans le visage romantique et les manières félines de Franz Rogowski, sorte de cousin allemand de Joaquin Phoenix. www.premiere.fr
L’environnement des prisons n’est pas ce qui intéresse le plus le réalisateur. L’enjeu est de montrer comment nombre d’hommes ont continué à s’aimer, en dépit d’un contexte répressif puissant et dénué d’empathie […]. Sebastian Meise évite les larmes. Il dépeint des personnages dignes, forts, dont le souvenir devrait prévenir les tentatives populistes de revenir à un gouvernement autoritaire et réactionnaire. En ce sens, Great Freedom est un hymne immense à l’amour et à un humanisme éclairé. www.avoir-alire.com