Fremont
Donya, jeune réfugiée afghane de 20 ans, travaille pour une fabrique de fortune cookies à San Francisco. Ancienne traductrice pour l’armée américaine en Afghanistan, elle a du mal à dormir et se sent seule. Sa routine est bouleversée lorsque son patron lui confie la rédaction des messages et prédictions. Son désir s’éveille et elle décide d’envoyer un message spécial dans un des biscuits en laissant le destin agir…
Critiques
Fremont réussit le petit exploit de captiver le public avec cette très simple histoire sur le pardon de soi et les désirs refoulés de renaissance, nous embarquant aux côtés de Donya sur le cheminement vers l’acceptation et l’imprévisibilité des petits bonheurs de la destinée. Cette comédie dramatique atypique marque les esprits, forte de sa mise en scène maîtrisée, de ses performances sobrement puissantes et de sa photographie séduisante. Assurément, il était là le joyau caché de cette 49e sélection deauvillaise, une pépite qui mérite tout l’amour qu’il a recueilli au cours du festival, et peut-être même un peu plus. - Le Bleu du Miroir
Fremont est plus qu'une simple histoire d'amour, c'est une odyssée de l'âme. Le film plonge dans l'interaction complexe des émotions auxquelles sont confrontés ceux qui ont laissé leur patrie derrière eux, servant de miroir à l'expérience humaine de la valeur, de la connexion et de la danse des fortunes de la vie. Les images captivantes, le rythme effréné et les performances sincères culminent en une puissante invitation pour les spectateurs à contempler les fils complexes qui nous lient tous dans la tapisserie de l'humanité partagée. - Mulderville