Freaks
La monstrueuse parade
Dans la troupe d'un célèbre cirque composée de gens atteints de malformations spectaculaires, le lilliputien Hans, fiancé à l'écuyère naine Frieda, tombe amoureux de la belle trapéziste Cléopâtre. Au départ, celle-ci se moque plus ou moins gentiment de lui. Quand elle apprend que son soupirant a hérité d'une belle somme, celle-ci décide de l'épouser pour l'empoisonner ensuite avec la complicité de son amant Hercule. Mais le complot est découvert, et les amis de Hans et Frieda vont se venger...
La projection du jeudi 15 décembre sera précédée d'une présentation du film par Alban Couteau du webzine Faispasgenre ! et suivie d'un pot convivial.
Faispasgenre ! défend un cinéma de genre(s), au pluriel, où l’on traite de films culottés voir même déculottés, raretés, films oubliés et pépites, souvenirs de notre enfance, inédits et chefs-d’œuvres désavoués, cinéma populaire boudé par la critique : en bref, le cinéma de B à Z.
Critiques
Conjonction du drame le plus profond et émouvant et du film d’horreur le plus terrifiant, Freaks est une bizarrerie filmique qui conserve cette aura d’"étrangeté cinématographique" depuis sa sortie ratée en salles. Essentiel, le métrage est bien plus qu’un simple film devenu culte en raison d’une réputation peu élogieuse, c’est un chef-d’oeuvre du septième art qui conforte, à l’instar de Dracula ou de The unknown, l’étiquette de génie apposée à son géniteur. www.cinemafantastique.net
Freaks (...) est considéré aujourd’hui comme l’un des chefs-d’œuvre du cinéma fantastique. Il faut dire que ce qui a tant choqué le public est justement ce qui fait la force du film. Les rôles sont incarnés par d’authentiques “monstres", femme à barbe, nains, homme-tronc, femme à tête d’épingle, hermaphrodite ou sœurs siamoises, qui sont aussi de merveilleux comédiens. Et dans ce sens, Freaks constitue un bel hommage à la différence. Qui de la part de Browning est tout sauf involontaire. De même, le rapprochement que l’on peut faire entre les mœurs du cirque Tartellini et celles du microcosme hollywoodien, permet une double lecture de Freaks parfaitement incorrecte. Le détournement par l’horreur et ceci sans le moindre voyeurisme... Du grand art ! www.avoir-alire.com