Fantastic birthday
Greta Driscoll, jeune fille introvertie, est en passe de franchir le cap de ses 15 ans. Seule ombre au tableau : elle ne veut pas quitter le monde douillet et rassurant de l’enfance, une bulle dans laquelle elle s’enferme avec son seul ami au collège, Elliott. Quand ses parents lui annoncent l’organisation d’une grande fête pour son anniversaire, elle est prise de panique. Le grand soir, elle va basculer dans un univers parallèle complètement absurde dans lequel elle va devoir affronter ses peurs pour pouvoir se trouver et aborder autrement cette nouvelle ère.
Critiques
Girl Asleep suit une formule assez classique qui coche les cases du genre. Mais Rosemary Myers enrichit cette formule par son incroyable sens de l’image et une mise en scène toujours inventive qui fait penser à celle de Wes Anderson. Dans ce cadre qui semble familier, Myers ajoute un humour féroce et un sens de l’absurde très proche de Todd Solondz. La combinaison de ces deux influences, loin d’être un mix paresseux, produit un cocktail (d)étonnant. leschroniquesdecliffhanger.com
Conte cruel et féérique, ce teen movie décalé et délicieusement kitsch s’inscrit dans la lignée des cinémas de Gondry et Jonze. Il révèle une réalisatrice australienne inspirée dans le registre du baroque et de l’absurde. www.avoir-alire.com
Devant Fantastic Birthday, on pense tout de suite à Wes Anderson. Personnages un brin fous-fous, hauts en couleurs, décors remplis de petits détails. (…) C’est là le tour de force du premier film de Rosemary Myers, offrir à Greta une virée fantastique, onirique. Elle fait de ce film aux allures initiatiques, un conte peuplé de créatures que Greta devra affronter : ses parents, son unique ami et aussi ses pires ennemies. Tous les clichés de l’adolescence dans les films, particulièrement américains, sont ici détournés avec habileté. www.cineseries-mag.fr