Distant voices
Dans les années 1950, à Liverpool, une famille se prépare pour le mariage de Eileen, la fille aînée. Cette cérémonie est l’occasion pour la fratrie de se souvenir de leur père, personnage violent et froid qui faisait preuve ponctuellement d’amour pour ses enfants. Au fil du temps, les deux autres enfants du foyer se marient également. Leur existence est alors rythmée par les souvenirs de leur jeunesse. Deux réalités se fondent entre-elles, le temps présent et le temps passé qui semblent inséparables.
Critiques
Si l’alternance entre la réalité du moment et l’accumulation de souvenirs permet aussi bien la puissance que l’originalité du film, c’est aussi parfois déroutant au point de se perdre, ce qu’il suffit d’accepter, d’autant que ce geste cinématographique paraît pleinement intentionnel. C’est aussi une manière de poétiser un film qui s’ancre dans une touchante mélancolie, sur la profondeur du traumatisme et sur la prééminence de l’éducation, de cette période où se succèdent l’insouciance de l’enfance, et cette fichue progressive perte des illusions originelles. […] Mélancolique et mélodramatique, une œuvre qui laisse difficilement indifférent. - https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/03/23/distant-voices-still-l...