Dernier train pour Busan

De Sang-Ho Yeon
Gong Yoo, Kim Soo-Ahn, Yu-mi Jeong
Corée du Sud - 2015
1h58
action, horreur
VOST
diffusion : 2022
E
P

Alors qu’un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Dans le train KTX en route pour Busan, les passagers sains vont tenter de survivre aux infectés.

Double séance « Le train de la dernière chance » qui commencera au Dietrich à 18h avec la projection de DERNIER TRAIN POUR BUSAN suivie d’un pot offert par Grand Poitiers, et se poursuivra au TAP Castille à 21h avec SNOWPIERCER de Bong Joon Ho.

TARIF UNIQUE : 5,50 € / SÉANCE
TARIF ADHÉRENT : 4 € (au Dietrich uniquement)
GRATUIT AVEC LA CARTE CULTURE

Pour les bénéficiaires de la Carte culture : pensez à les retirer en amont, aucune carte Culture ne sera délivrée le jour même.

Critiques

  • Derrière son pitch aussi attrayant que régressif (...), Dernier train pour Busan se révèle être une sorte de super série B qui assume pleinement sa patine « bis » sans pour autant se penser comme une simple pochade gore. (...) Le long-métrage de Yeon Sang-ho semble d’abord lorgner vers un autre film de Bong Joon-ho, Le Transperceneige. Pourtant, Dernier train pour Busan s’affranchit rapidement et astucieusement de ce dispositif scénique qui pourrait structurer le mouvement du film en une suite de wagons que les survivants doivent traverser pour s’en sortir. Ce n’est qu’une des cordes à l’arc de Yeon Sang-ho, qui déploie une réelle inventivité foutraque pour relancer sans cesse la machine narrative par des accélérations et décélérations. www.critikat.com

  • En imaginant son pays envahi par une horde de créatures rendues folles par une catastrophe chimique, le cinéaste aborde le film de zombies dans un mélange de sérieux et d'ironie extrêmement réjouissant. (...) Yeon est un cinéaste engagé, ses films traitent de sujets brûlants (la violence scolaire, les compromissions politiques, la manipulation d'État, la misère rurale ou urbaine) qui en font un auteur plus radical que populaire. Dans Dernier train pour Busan, cette dimension politique est affirmée par le ton satirique du film. Les zombies – sortes de désespérés et de naufragés de la crise économique et du capitalisme sauvage qui sévit en Corée – mettent en lumière les dissensions entre les "vivants", qui dans les rames du train se divisent en castes sociales et en produits d'une société malade. leplus.nouvelobs.com

  • Ici comme chez Romero, le réjouissant jeu de massacre se fait conte politique : pas seulement parce qu'on nous dit que l'épidémie est un effet secondaire de la course au profit, de la spéculation autour d'une industrie biochimique manifestement peu fiable, mais aussi parce que le film démontre, à sa manière ludique et ultra-violente, que la seule chance de survie passe par l'entraide. Télérama