D'une pierre deux coups
Zayane a 75 ans. Depuis son arrivée en France, elle n’a jamais dépassé les frontières de sa cité. Un jour elle reçoit une lettre lui annonçant le décès d’un homme qu’elle a connu, autrefois, en Algérie. Le temps d’une journée, elle part récupérer une boite que le défunt lui a légué. Pendant son absence, ses onze enfants se réunissent dans son appartement et découvrent un pan de la vie de leur mère jusque-là ignoré de tous…
Critiques
On ne peut résister au charme de cette mini-odyssée qui rappelle, en creux, le passé commun de la France et de l'Algérie et a le mérite de peindre une fratrie algérienne joliment composite. Personne, surtout, ne peut résister à Milouda Chaqiq, devenue reine du slam et du Jamel comedy club sous le nom de Tata Milouda ! Sa force tranquille, sa fierté et son français si personnel font merveille. www.telerama.fr
D’une pierre deux coups, c’est un peu deux films en un : (...) le premier film, c’est Thelma et Louise en sourdine ; le second, Sur la route de Madison dans nos banlieues. Ces deux veines se croisent et se tressent pour mon tout, D’une pierre deux coups, où Fejria Deliba fait d’une pierre cent coups : elle joint la profondeur du propos et la légèreté de touche, l’humour et le suspense, et même un peu de mise en abyme théorique sur les puissances du cinéma comme école du regard sur l’autre. Le public du festival Premiers Plans d’Angers ne s’est pas trompé en décernant son prix à ce petit bijou. www.lesinrocks.com