Conann

De Bertrand Mandico
Elina Löwensohn, Christa Théret, Julia Riedler
Sélection compétition Quinzaine des cinéastes (Cannes 2023)
France, Luxembourg, Belgique - 2023
1h45
drame, fantastique
diffusion : 2023
S
P

Parcourant les abîmes, le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir, à travers les époques, les mythes et les âges. Depuis son enfance, esclave de Sanja et de sa horde barbare, jusqu'à son accession aux sommets de la cruauté aux portes de notre monde.

Critiques

  • En redonnant naissance au personnage de Conan le Barbare qu’il projette dans un corps féminin, Mandico fait sauter les limites de son cinéma et nous fait vivre une expérience de jubilation immense. - www.lesinrocks.com

  • Bertrand Mandico a imposé son empreinte stylistique unique, une vision artistique absorbant la singularité sous toutes ses formes avec une intransigeance radicale. Son nouvel opus, Conann, […] creuse puissamment ce sillon avec une ambition renouvelée en s’attaquant à un mythe de la virilité : Conan le Barbare. Mais rien ne saurait être plus éloigné du célèbre film éponyme de John Milius (1982) et de son Arnold Schwarzenegger bodybuildé que l’immersion hybride de l’extravagant et sophistiqué cinéaste français qui convoque à l’affiche un chien des Enfers photographe guidant à travers les âges six réincarnations féminines de Connan (avec deux n comme chez les Celtes) pour un voyage démoniaque dans le temps et dans l’âme humaine. […] L’heroic fantasy à la sauce Bertrand Mandico ne laissera, c’est certain, personne indifférent. Tel est le pouvoir du miroir de l’âme humaine passé au filtre déformant des vrais artistes. - https://cineuropa.org

  • Après les déments « Les Garçons sauvages » et « After Blue (Paradis sale) », Bertrand Mandico féminise la figure testostéronée de Conan le Barbare et raconte son histoire en six tableaux portés par six actrices différentes. Toujours sidérant dans sa part monumentale et spectaculaire, « Conann » (présenté à la Quinzaine des cinéastes) propose aussi une méditation sur le temps et le pouvoir, qui entraîne le cinéaste dans des cercles infernaux qu’il n’avait encore jamais explorés.- Trois Couleurs