Cold in July

De Jim Mickle
Michael C. Hall, Sam Shepard, Don Johnson
USA, France - 2014
1h49
thriller
VOST
diffusion : 2015
P

1989 au Texas. Un rodeur veut pénétrer dans la maison de Richard Dane, un père de famille. Celui-ci ne se laisse pas faire et abat le cambrioleur. Alors qu'il culpabilise, les habitants de la petite ville où il vit le célèbre comme un héros. Il tente de reprendre une vie normale tandis que Russel, le père du voyou commence à le harceler, lui et sa famille. Bizarrement, ils s'associent quand ils découvrent que la police a modifié l’identité de la victime. Avec le détective privé, Jim Bob, ami de longue date de Russel, vient leur prêter main forte. Ensemble, ils mènent l'enquête...

Critiques

  • Réunir à l’écran Michael C. Hall, un des acteurs de série TV parmi les plus importants depuis 15 ans (Six Feet Under et Dexter) et les légendes Sam Shepard et Don Johnson suffirait déjà à doter Cold in July d’un très fort potentiel sympathie. Mais les voir évoluer devant la caméra de l’étonnant Jim Mickle d’après un roman de Joe R. Lansdale (l’auteur derrière le petit chef d’œuvre Bubba Ho-Tep), cela donne presque un projet de rêve, de quoi donner naissance à un film coup de poing entre l’hommage à un glorieux passé et un modernise hardcore. C’est un peu ce qui se passe, Cold in July embrassant le cadre de la série B dans ce qu’elle a de plus noble, à travers de beaux personnages, une mise en scène tout en élégance et un récit qui sort des sentiers battus pour créer sa propre singularité. Âpre, violent, très noir, mais également très drôle et ponctué de séquences chocs et de choix graphiques radicaux, le nouveau Jim Mickle ne déçoit pas. www.filmosphere.com

  • Après plusieurs longs horrifiques, le vampirique Stake Land et les fantasmes cannibales en famille de We are what we are, Jim Mickle aborde un virage dans le thriller eighties. Dans les règles de l’art pictural et sonore des grandes années John Carpenter, accompagné par son compositeur Jeff Grace, il aborde de façon sombre et viscérale un genre marqué par l’empreinte des synthétiseurs, des ambiances nocturnes lourdes, des cadrages resplendissants.(...) Cette adaptation du roman de Joe R. Lansdale (Bubba Ho Tep), est de très loin le meilleur essai de son réalisateur. www.avoir-alire.com