Cinema Paradiso
À Rome, à la fin des années 1980, Salvatore, cinéaste en vogue, vient d’apprendre la mort de son vieil ami Alfredo. Avec le souvenir d’Alfredo, c’est toute son enfance qui remonte à la surface : son village natal, en Sicile, quand on l’appelait Toto et qu’il partageait son temps libre entre l’église et la salle de cinéma paroissiale, où régnait Alfredo le projectionniste qui, au travers des films qu’il projetait, lui apprenait la vie.
Critiques
Viva il cinema ! En art de la représentation par excellence, le cinéma s’emploie depuis toujours à se célébrer lui-même, dans un éternel retour sur soi narcissique. Ce penchant nombriliste a produit pourtant certains des plus beaux films qui soient. Nous comptons pratiquement sans réserve ce film italien fortement nostalgique et sentimental parmi ces chefs-d’œuvre en hommage au Septième art. Il s’agit d’un chant d’amour et de passion envers cette merveilleuse forme de divertissement, qui devient pour les plus doués et les plus déterminés la vocation d’une vie. [...] Les valeurs universelles que le film défend sans équivoque nous touchent ainsi encore plus profondément à chaque nouvelle vision, comme s’il fallait avoir vécu une existence de cinéphile bien remplie d’évolutions de modes de diffusion et de réception pour réellement prendre la mesure des flots de mélancolie dans lesquels il nous plonge avec une intensité redoutable. critique-film.fr
Cinema Paradiso nous conte une époque dont peu se souviennent encore, évoquée avec une certaine mélancolie et tendresse par le cinéaste italien Giuseppe Tornatore. Sans doute l’un des plus beaux hommages à la magie du cinéma, devenu depuis sa sortie le film de chevet de tous les amoureux de la salle. avoir-alire.com
La sincérité et la justesse de Philippe Noiret, les facéties de Toto enfant, et leur relation d’amitié si singulière, la magnifique musique d’Ennio Morricone, un village de Sicile… Autant de raisons de se (re)plonger dans ce classique du cinéma franco-italien. reves-animes.com