The wave

De Roar Uthaug
Kristoffer Joner, Thomas Bo Larsen, Ane Dahl Torp
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Norvège - 2015
1h50
film catastrophe
VOST
diffusion : 2016
P

Après plusieurs années à surveiller la montagne qui surplombe le fjord où il habite, Kristian, scientifique, s’apprête à quitter la région avec sa famille. Quand un pan de montagne se détache et provoque un tsunami, il doit retrouver les membres de sa famille et échapper à la vague dévastatrice. Le compte à rebours est lancé...

Critiques

  • The Wave doit sa réussite et sa tension autant au caractère exotique et spectaculaire des lieux (le fin fond d'un fjord isolé et les montagnes qui l'entourent) qu'au brio d'une mise en scène qui n'hésite pas à jouer l'immersion et à mettre le spectateur dans une position potentiellement génératrice de claustrophobie. (...) Esthétiquement travaillé, The Wave nous plonge dans ces cauchemars éveillés qui fascinent l'humanité, annonçant la possible imminence de la vraie catastrophe, puisque la situation existe bel et bien dans la réalité. Un film redoutable efficace et éprouvant. www.abusdecine.com

  • The Wave, quatrième long-métrage du cinéaste norvégien Roar Uthaug, nous donne la preuve irréfutable que même les genres cinématographiques les plus américains (blockbusters pour la majorité d’entre eux), peuvent être transposés sur le continent européen par de jeunes metteurs en scène talentueux. Et si le résultat final est une telle réussite, c’est parce que le réalisateur a su véritablement faire ce qu’il fallait, c’est-à-dire de la vraie, de la grande, de la belle mise en scène cinématographique. (...) On se retrouve happé dans un rythme et un suspense si oppressants que l’on voudrait s’échapper de la salle pour reprendre son souffle, mais tellement palpitants que l’on ne peut quitter son siège avant le générique de fin. (...) Roar Uthaug prouve donc que l’efficacité d’un film catastrophe n’est pas qu’une question de rythme, de cris, de larmes et de courses. Elle est aussi affaire de mise en scène, d’esthétique. www.avoir-alire.com

  • Si The Wave rejoue, au moins sur le papier du scénario, quelques standards du genre (une famille à réunir, un spécialiste aux compétences vitales et dont c’était justement le dernier jour de travail, un survivant paniqué et encombrant, etc.), il parvient l’air de rien à nous déplacer d’une position de spectateur-consommateur de destruction à une autre, d’où l’on se trouve plus attentif à ce qu’il y a à côté. (...) Il n’est plus si courant, aujourd’hui, de voir des films-catastrophe tâcher à ce point de faire exister les individus, de donner corps à leurs doutes avant, pendant et après. (...) S’il satisfait avec application le cahier des charges, ses yeux sont tournés vers une dimension plus intime, plus secrète. www.critikat.com