Vivre sa vie

Film en douze tableaux

De Jean-Luc Godard
Anna Karina, Sady Rebbot, Andre S. Labarthe
France - 1962
1h24
comédie, drame
VF
diffusion : 2020
E
P

Nana fréquente depuis quelques années Paul, un journaliste raté. Nana s’ennuie et voudrait changer de vie, même si elle éprouve encore de la tendresse pour Paul. Elle aimerait surtout résoudre ses problèmes d’argent. Un soir, elle accepte de suivre à l’hôtel un inconnu rencontré sur les Champs-Elysées et se livre à la prostitution...

Dans le cadre de la 11e édition du Festival Filmer le travail. Film présenté et suivi d’une discussion avec Federico Rossin, historien du cinéma et programmateur indépendant.

TARIF UNIQUE : 5,5 € (SAUF ADHÉRENTS DIETRICH ET JOKER)

Critiques

  • La prostitution dans Vivre sa vie devient un prétexte pour parler, plus généralement, de l’argent, de l’exploitation et de la domination, mais aussi de la connaissance de soi. [...] Vivre sa vie est le portrait d’un personnage qui se confond avec celui de son interprète, une déclaration d’amour à une actrice, un film en état de grâce, un blason où beauté et mort sont indissociables. cinema.arte.tv

  • Un film phare de la « période Anna Karina » de Jean-Luc Godard. Usant des codes de la Nouvelle Vague, Vivre sa vie, malgré le souci apparent de réalisme, nous rappelle sans cesse que ce que l’on voit n’est que du cinéma […]. Finalement, c’est un film documentaire, une étude sociologique de son époque que nous donne à voir le réalisateur, à travers Nana. Paradoxe d’une femme à la fois libre et soumise, Nana incarne l’image de LA femme d’une société donnée, et c’est ce qui fait la force du projet. www.avoir-alire.com

  • Dédié aux films de série B dont il reprend la vitesse d'exécution, la modestie du budget palliée par une constante inventivité de la mise en scène, la rapidité du tournage (à peine plus d'un mois) et même certains passages obligés du film noir (dont une fusillade, une guerre des gangs, etc.), Vivre sa vie est en même temps une poignante déclaration d'amour d'un réalisateur à sa muse et épouse, Anna Karina qui, coiffée à la Louise Brooks, s'avère ici étonnamment cinégénique, et son personnage sacrément touchant. www.dvdclassik.com