Viva la libertà

De Roberto Andò
Toni Servillo, Valerio Mastandrea, Valeria Bruni Tedeschi
Italie - 2014
1h34
comédie
VOST
diffusion : 2017
P

Enrico Oliveri, secrétaire général du parti de l’opposition, est inquiet : les sondages le donnent perdant. Un soir, il disparaît brusquement laissant une note laconique. C’est la panique au sein du parti : tout le monde s’interroge pour essayer de comprendre les raisons de sa fuite pendant que son conseiller et sa femme se creusent la tête pour trouver une solution… qui pourrait bien être le frère jumeau du secrétaire général, philosophe de génie atteint de dépression bipolaire.

Séance organisée dans le cadre des Journées italiennes, événement à l’initiative de professeurs de langues de la région.

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Critiques

  • Roberto Ando signe une comédie citoyenne aussi légère qu’une plume sur la crise de confiance des démocraties envers leur personnel politique. Toni Servillo y est magistral dans un double rôle en or. (…) Si les cinéphiles connaissent bien Roberto Ando pour avoir vu ses premiers longs-métrages (le thriller Le prix du désir avec Daniel Auteuil en 2004 et Voyage secret en 2006), beaucoup ignorent qu’il est surtout reconnu en Italie pour ses talents de romancier. Il a notamment rencontré un extraordinaire succès avec Le trône vide qu’il a publié en 2012 et qu’il a aussitôt adapté lui-même au cinéma. Le résultat intitulé Viva la libertà cherche à réanimer le cadavre de la comédie à l’italienne teintée de satire politique. Peu importe d’ailleurs que le spectateur maîtrise ou non les arcanes de la vie politique italienne, puisque le long-métrage se veut un constat général de l’affaiblissement de la vie publique dans nos démocraties modernes. (…) La confrontation entre le frère doux-dingue et ce monde politique corseté dans une étiquette stricte donne lieu aux moments les plus désopilants du métrage, d’autant que l’ensemble bénéficie de l’interprétation inspirée du génial Toni Servillo. (…) De chaque plan, le comédien éblouit de sa superbe cette comédie au discours gentiment subversif. www.avoir-alire.com

  • En adaptant son propre roman, Roberto Andò prouve l'éternel talent de l'Italie à filmer des farces politiques. Sous la légèreté et la vraie tendresse qu'il éprouve pour ses personnages, il nous rappelle qu'entre la beauté de la politique et celle de la fiction il n'y a qu'un pas : les politiciens doivent être de grands « artistes » pour donner au peuple l'illusion d'un projet commun. (…) En mélancolique réservé ou en dingue éclairé, Toni Servillo est grandiose. Le cinéma italien tiendra tant qu'il aura de tels acteurs. www.telerama.fr