Après Freddy Krueger (Les griffes de la nuit), Craven crée un nouveau croque-mitaine : Horace Pinker. On ne va pas se mentir, Shocker n'est pas son film qui a le mieux vieilli et il est parfois plus parodique qu'horrifique. Il n'en reste pas moins que certaines trouvailles scénaristiques et le jeu habité de Mitch Pileggi (futur Walter Skinner de la série X-Files) en font à juste titre un titre culte du réalisateur, à la fois fun et flippant – quel meilleur combo pour Halloween ?! Marjorie – Le Dietrich

Échec commercial à sa sortie, Shocker est devenu culte des années après sa sortie en salles. Et, à le reconsidérer aujourd’hui, on s’aperçoit qu’il tient une place toute particulière dans la filmographie de son réalisateur. […] Craven expérimente comme jamais, en usant d’incrustations et en recourant à la composition numérique. Shocker s’en révèle d’ailleurs particulièrement amusant et ludique. Et si le faible budget du film limite quelque peu les décors, ses effets graphiques demeurent remarquables pour une œuvre datée de 1989. D’autant que Horace Pinker, sanguinaire et froid dans sa combinaison de détenu orange, n’en demeure pas moins un boogeyman aussi effrayant que charismatique – comme Craven savait si bien les imaginer. www.leblogducinema.com

Un Wes Craven efficace et qui bénéficie d’un scénario malin. Si certains aspects gore et artistiques (la musique, le jeu des acteurs) ont un brin vieilli, l’ensemble est une belle curiosité pour les fans du genre. www.avoir-alire.com