Phase IV

De Saul Bass
Nigel Davenport, Michael Murphy, Lynne Frederick
USA - 1974
1h24
science-fiction
VOST
diffusion : 2017
P

En Arizona, deux chercheurs étudient l’étrange comportement de fourmis suite à des événements cosmiques inconnus. En effet, plusieurs espèces se mélangent pour former un groupe remarquablement organisé et coordonné, et mener des attaques sophistiquées contre les humains. Une lutte stratégique commence.

La projection du lundi 3 avril à 21h sera précédée d'une présentation du film par Alban Couteau du webzine Faispasgenre ! et suivie d'un pot convivial.

Critiques

  • Saul Bass, graphiste de formation, est surtout célèbre grâce aux affiches et génériques stylisés qu’il a conçus pour Preminger, Hitchcok, Frankenheimer, Scorcese. (...) Phase IV, son unique long-métrage en tant que réalisateur, témoigne de son savoir-faire de designer ; bien sûr par des motifs visuels travaillés, mais aussi par une structure narrative soigneusement établie. S’éloignant des stéréotypes du film d’invasion animale, le scénario place un nombre limité de protagonistes dans un espace restreint pour les confronter à des questions essentielles. Pour ce qui est des plans spectaculaires, c’est surtout du côté des fourmis qu’on les trouvera, avec des scènes tournées en macro absolument stupéfiantes, même pour le spectateur contemporain. Boudé par le public et la critique à sa sortie, Phase IV est désormais un classique de la SF haut de gamme. journalcinephilelyon.com

  • Ce qui fait peur dans ce film, ce qui est « monstrueux », c'est ce qui est observé et qu'on ne peut pas voir à l'œil nu. Cela aurait pu paraître ridicule mais Saul Bass parvient à maintenir une tension par ce biais qui est vraiment très efficace. En ce sens, il prend le contrepied du film de monstre basique (le monstre est gros, laid et possède une force décuplée) et joue sur le moment à venir d'une prise de conscience.(...) Unique long-métrage d'un réalisateur qui aurait peut-être pu figurer parmi les grands, Phase IV est un film qui vaut vraiment le détour. www.sueursfroides.fr

  • À partir d’un pitch minimaliste et efficace, Saul Bass privilégie logiquement une approche sobre, scientifique, qui évite volontairement toute forme de spectaculaire ou d’horreur gratuite. La bande sonore souligne habilement l’étrangeté de l’atmosphère, tandis que le maître du générique soigne ses cadres et son montage, délivrant un récit millimétré et rigoureux. www.citizenpoulpe.com