Les parapluies de Cherbourg
Madame Emery et sa fille Geneviève tiennent une boutique de parapluies. La jeune femme est amoureuse de Guy, un garagiste. Mais celui-ci part pour la guerre d'Algérie. Enceinte et poussée par sa mère, Geneviève épouse Roland, un riche bijoutier.
Critiques
La mélancomédie enchantée de Jacques Demy fait partie de ces films presque parfaits que l’on peut revoir dix ou vingt fois en éprouvant toujours le même plaisir […]. Les auteurs ont fait preuve d’un culot, d’une pugnacité et d’une croyance en leur projet admirables pour oser cette aventure quasi expérimentale, puis pour l’amener vers la Palme d’or cannoise et les cimes de l’histoire du cinéma. - Les Inrocks
Le film est (un peu) plus complexe qu’il n’y paraît, en ce sens qu’il a ouvert une brèche dans plusieurs domaines. D’un point de vue intellectuel d’abord, il est certainement l’un des premiers films à faire directement allusion à la guerre d’Algérie, brisant le tabou, deux ans seulement après les accords d’Évian. Enfin, sur le plan cinématographique, Les parapluies de Cherbourg demeure un incroyable pari : non seulement il révèle au grand jour le talent d’une Catherine Deneuve, spontanée et bouleversante, mais Jacques Demy s’offre le luxe de renouveler de bout en bout le genre de la comédie musicale très codifié par les Américains. - A voir à lire