LE PIANO MAGIQUE

De Martin Clapp, Gabriel Jacquel, Anne Kristin Berge
France / Pologne / Belgique / Norvège - 2011
0h48
animation
VF
diffusion : 2014
P

Programme de trois courts-métrages: les univers mélodieux de Chopin et Beethoven s’animent pour les enfants.

Les Démons de Ludwig de Gabriel Jacquel : Un homme monte sur scène, s’assied sur son tabouret face au piano, et s’apprête à jouer. C’est Beethoven. Les deux compères Recto et Verso viennent très vite prendre possession du clavier et perturber la prestation du grand maestro...

Plink ! d’Anne Kristin Berge : Un peintre d’art abstrait ressent le besoin de se détendre. Son jeune enfant l’aide en l’entraînant, comme dans une montagne russe, à l’intérieur de ses propres tableaux. 

Le Piano magique de Martin Clapp : Alors qu’elle souhaite rejoindre son père, Anna découvre un piano brisé qui se transforme, comme par enchantement, en un engin volant. Accompagnée de son cousin, elle grimpe sur le piano magique qui les emmène en voyage aux quatre coins de l’Europe.

Tarif unique : 4 € (sauf Bourses spectacles : 2,5 €)

 

Critiques

  • Très différents formellement (le premier travaille un noir et blanc minimaliste et expressif, le deuxième l'abstraction poétique, le troisième, beaucoup plus long, est une proposition plus traditionnelle en image par image), les trois courts-métrages s'harmonisent à merveille et proposent une progression pédagogique intelligente, qui ne devrait pas manquer d'intriguer leur jeune public. www.lemonde.fr

    L'exercice de compilation fonctionne à fond l’orchestre, avec une manifestation de trois talents qu’il nous semble important de découvrir, que l’on soit petit ou grand. L’énergie des deux premiers titres ravira les plus jeunes et étonnera les grands par leurs intarissables ressources. Le plat de résistance, Le piano magique, est un beau moment de recueillement automnal. Dans un décor urbain de bohème, partageant la magie naturaliste des grands ouvrages littéraires, il restitue la grâce artisanale des grands conteurs de l’animation. Ce récit de séparation entre une enfant et son père, évocateur de Dickens, est une ode aux voyages immobiles, une fine rencontre entre le drame poignant et le fantastique poétique. L’on s’envole sur un piano magique, au milieu des tourbillons de feuilles, pour une odyssée par-delà les nuages qui nous séduit plus qu’un Monde Fantastique d’Oz, réalisé avec beaucoup d’argent, mais sans jamais laisser poindre l’émotion propre à ce magnifique spectacle. www.avoir-alire.com