La pièce rapportée

De Antonin Peretjatko
Anaïs Demoustier, Josiane Balasko, Philippe Katerine
Sélection officielle (Angoulême 2020)
France - 2018
1h26
comédie
VF
diffusion : 2021
P

Paul Château-Têtard, vieux garçon de 45 ans et pur produit du 16e arrondissement de Paris, prend le métro pour la première fois de sa vie et tombe amoureux d’une jeune guichetière, Ava. Leur mariage n’est pas du goût de « maman », Adélaïde Château-Têtard, qu’on appelle aussi la Reine Mère. Pourtant cette dernière s’en accommode : un héritier serait le bienvenu. Mais le bébé tarde à venir... Une guerre sans pitié s’engage entre les deux femmes, la Reine-mère étant persuadée qu’Ava trompe son fils. Il doit bien y avoir un amant quelque part…

SÉANCES SOUS TITRÉES PERSONNES SOURDES ET MALENTENDANTES :

  • le dimanche 19 décembre à 14h
  • le mercredi 22 décembre à 19h
  • le mardi 28 décembre à 21h

Critiques

  • Après La fille du 14 juillet, film sélectionné au festival de Cannes 2013 puis La loi de la jungle, classé dans le Top 10 de 2016 des Cahiers du cinéma, Antonin Peretjatko récidive avec La pièce rapportée. Le trublion du cinéma français continue de bousculer joyeusement les codes et les genres pour notre plus grand plaisir. creative-city.fr

  • D’un trait de poème en bons mots si fertile, le Français né malin forma le vaudeville ; agréable indiscret qui, conduit par le chant, passe de bouche en bouche… et s’accroît indéniablement en le visionnant ! Tel un fervent disciple de Boileau, Antonin Peretjatko distille savamment dans La pièce rapportée, son troisième long métrage […], tous les ingrédients nécessaires du genre – de l’action aux multiples rebondissements à la légère satire politique et sociale. www.lebleudumiroir.fr

  • Imaginez le Mocky de la grande époque s’attaquant à une variation moderne de Madame Bovary de Flaubert et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend avec le troisième long métrage d’Antonin Peretjatko, librement adapté – une première pour lui ! – d’Il faut un héritier, une nouvelle de Noëlle Renaude. […] Avec cette idée d’une comédie aussi joyeusement absurde que savoureusement politique (la théorie macronienne du ruissellement en prend ici pour son grade, le mépris de classe via les Gilets Jaunes aussi…). […] Usant avec subtilité des flashbacks et flashforwards comme du procédé de la voix off, Peretjatko s’appuie surtout sur un redoutable duo d’actrices : Josiane Balasko épatante dans l’outrance et le lâcher prise et Anaïs Demoustier géniale en chrysalide se transformant en papillon ou plus précisément se métamorphosant de proie en prédatrice. Un bijou de comédie où ambitions formelle et scénaristique ne font qu’un. www.premiere.fr