La jeune fille sans mains

De Sébastien Laudenbach
Mention du jury (Annecy 2016)
- 2016
1h13
animation
VF
diffusion : 2016
S
P

En des temps difficiles, un meunier vend sa fille au Diable. Protégée par sa pureté, elle lui échappe mais est privée de ses mains. Cheminant loin de sa famille, elle rencontre la déesse de l'eau, un doux jardinier et le prince en son château. Un long périple vers la lumière...

COUP DE COEUR DIETRICH ! Recommandé à partir de 9 ans.

Ciné-goûter : le vendredi 23 décembre après la séance de 14h30 le Dietrich offre le goûter.

Critiques

  • La jeune fille sans mains est une splendeur, un film puissant auquel la formule consacrée « pour petits et grands » n’est jamais aussi bien allée. Assumant le romanesque du conte, ses simplifications mais aussi ses possibles ramifications psychanalytiques et intimes, Sébastien Laudenbach mène le récit de cette jeune fille accablée par un diable qui lui court après avec beaucoup de maîtrise. (...) Grâce à un casting vocal parfait, d’Anaïs Demoustier en héroïne puissante à Jérémie Elkaïm en prince mélancolique ou encore Olivier Broche en père cupide, l’émotion affleure et on se laisse emporter par ce récit initiatique spectaculaire et onirique. Du pouvoir du cinéma de redonner toute leur puissance aux contes d’antan. www.cinemateaser.com

  • La Jeune fille sans mains est l'adaptation d'un conte de Grimm, et l'on retrouve dans ce film un grand respect des archétypes narratifs du genre : une héroïne pure, des épreuves, un méchant, les forces du destin et une morale finale. Ici, pas d'ironie contemporaine ou d'origin story. Le conte, et rien que le conte : le fil du récit est suivi avec une telle simplicité que le résultat finirait presque par manquer de surprise... s'il n'y avait pas un impressionnant travail graphique pour le mettre en valeur. (...) En seulement quelques coups de crayon furtifs (et grâce à un vrai sens du détail), le Diable change de visage, l’héroïne reprend son destin en main, les personnages évoluent et le récit avec. Pour un peu, on pourrait presque se passer des dialogues tant le film fait confiance au pouvoir narratif des images. www.filmdeculte.com