Do the right thing

De Spike Lee
Spike Lee, Danny Aiello, John Turturro
USA - 1989
2h
drame
VOST
diffusion : 2016
S
E
P

À Brooklyn, au croisement de deux quartiers, c'est littéralement le jour le plus chaud de l'année. Cette chaleur estivale va bientôt cristalliser les tensions raciales entre noirs et blancs. Mookie, un jeune afro-américain, travaille comme livreur de pizzas pour les italos-américains Sal et Pino. Tout au long de la journée, alors qu'il livre le voisinage, il va se retrouver au centre de l'action, croisant toute une galerie de personnages : un handicapé vendant des photos de Martin Luther King ; Radio Borjo, un voyou se baladant avec sa radio sur le bras; l'animateur d'une station radio locale ou encore un vieux chef de quartier alcoolique dont l'unique conseil est "Fais la chose juste". Une dispute entre Sal et Radio Borjo tourne bientôt en émeute...

Séance précédée d'un "Do the right buffet" à 20h30 et d'une animation par les rappeurs et beatboxeurs de l'association JOKEBOX. Affichette du film offerte !

TARIF UNIQUE : 3 €

Critiques

  • Le film faisait irruption en plein milieu du débat sur la redéfinition de l'identité noire après les victoires dans la lutte pour les droits civiques. Dans ce cadre, la capacité de Spike Lee à aborder les problèmes aussi variés et complexe que la pauvreté, la brutalité policière, l'embourgeoisement des quartiers populaires (..) révélait une sophistication à laquelle très peu de réalisateurs pouvaient prétendre. (…) Avec Do the Right Thing, Spike Lee donna le rythme à toute une génération d'écrivains, d'intellectuels, d'artistes et de musiciens. www.slate.fr

  • Avec ce film, Spike Lee devenait le chef de file du cinéma noir américain d'aujourd'hui : des rythmes rap du groupe Public Enemy au look de ses personnages, adeptes d'une mode « streetwear » colorée et authentique, Do the right thing reflète une nouvelle culture urbaine et prend la température de la rue new-yorkaise. (…) Mais les personnages ne sont pas que des porte-voix, et le film sait rester vif malgré ses lourds enjeux politiques. www.telerama.fr