The devil's bath
1750. Haute-Autriche. Agnes, une jeune mariée, se sent une étrangère dans le monde rural et froid de son mari. Très croyante et sensible, elle se replie progressivement sur elle-même. Sa prison intérieure devient écrasante, sa mélancolie insurmontable. Sa seule issue lui apparaît alors sous la forme d’un acte de violence inouï.
Critiques
D'un réalisme brut, The devil's bath pointe la laideur sinistre d'une époque tout autant qu'il célèbre dans l'horreur des voix consciemment oubliées de l'histoire, des femmes victimes de doctrines religieuses et sociétales qui n'ont jamais cessées de perpétuer leurs stigmatisations. - Fucking cinephiles
Le film, surtout dans ses dernières minutes, inoubliables, devient aussi une réflexion sur le dogmatisme, le salut qu'il prétend garantir et le contraignant corset des injonctions, qui mènent à la tragédie. The Devil’s Bath est un film qui continue d'accompagner le spectateur un moment. C’est un film dramatique qui puise dans le riche attirail d'instruments liés au cinéma d'horreur de Franz et Fiala, tout en s'émancipant de ce genre qui les a fait connaître. Toute l'histoire des femmes reste un espace en blanc, un traumatisme séculaire qu'on a toujours effacé : The Devil’s Bath essaie de faire le jour sur une petite portion significative de cette histoire. - Cineuropa