Les trois visages de la peur
Rosy passe une nuit particulièrement éprouvante, harcelée au téléphone par un inconnu lui annonçant sa propre mort... Une créature morte-vicante prend les traits d'une femme pour hanter la campagne slave. Miss Chester n'aurait peut-être pas dû voler la bague de l'une de ses patientes récemment décédée... Film en trois volets qui reste l’une des oeuvres maîtresses de Bava.
VERSION RESTAURÉE.
Critiques
Les Trois visages de la peur occupe une place particulière dans l’œuvre de Mario Bava. À la fois littéraire et d’une richesse visuelle inouïe, il se situe dans une période faste du réalisateur, qui réalise aussi, en cette même année 1963, La Fille qui en savait trop et Le Corps et le fouet. […] Les Trois visages de la peur se situe à la jonction de ces deux films, à la fois anthologie de contes macabres, et récit linéaire, très efficace, où les pulsions guident les personnages, les conduisant vers une fin tragique. Le regard du spectateur est contraint par l’enfermement dans un monde clos et théâtralisé. www.cinematheque.fr
Récit contemporain dont les rouages machiavéliques renvoient inévitablement au giallo dont Bava fut l'inventeur, conte vampirique dans la grande tradition gothique et magnifiée par des couleurs totalement surréalistes en un véritable hommage aux films Hammer, histoire de fantôme où les remords sont le cœur même de la perte de contrôle et du basculement dans l'irréel : en un triptyque macabre, Bava se plait à nous montrer des personnages que désirs et frustrations ont mené bien au-delà de l'abîme. Gérald Duchaussoy et Romain Vandestichele, auteurs de « Mario Bava, le magicien des couleurs » theatredutemple.com