Climax
Dans un lieu isolé, à la fin d’une ultime répétition avant de s’envoler pour les USA, un groupe de danseurs urbains organisent une grande fête pour décompresser. Mais très vite il devient clair que quelqu'un a met de la drogue dans la sangria qu'ils buvaient : la fête va virer au cauchemar pour les uns, à la transe pour les autres.
Critiques
Gaspar Noé disait avoir voulu s’intéresser au chaos. Une idée qui rejaillit dans la forme du film, où tout explose. La mise en scène, le montage, les relations entre les personnages. Noé nous envoie le générique au début (puis un second plus tard), fait faire l’impensable à sa caméra, néglige le scénario pour bosser l’improvisation et voir ce qu’il en ressort. […] Ce chaos tant désiré c’est la confrontation de sentiments contraires. La vie et la mort, l’attirance et la répulsion, la peur et la détente. La caméra navigue entre toutes ces notions et les fait s’entrechoquer. De là naît une étincelle titrée Climax. www.leblogducinema.com
Artiste toujours passionnant, qu’on aime ou qu’on déteste, Gaspar Noé a su se démarquer au fil de sa carrière en faisant preuve d’audace et d’expérimentations formelles, radicales, osées et toujours plus folles pour les uns, ineptes et un peu bêtes pour les autres. De notre côté, on penche encore aujourd’hui avec Climax pour la première option. […] Gaspar Noé tire […] un film vivifiant et étourdissant, une véritable transe en huis clos hallucinante d’intensité et de sensorialité. Une œuvre méga référencée (Suspiria, Salo ou les 120 journées de Sodome, Un chien andalou, Possession, Schizophrenia, Zombie... dont Noé reprend d’ailleurs toutes les jaquettes de VHS au détour d’un long plan fixe) mais heureusement toujours empreinte du style unique du cinéaste. leschroniquesdecliffhanger.com
Ce huis clos aussi ébouriffant que traumatisant pourrait bien être son meilleur film. Une acmé dans la quête cinématographique de ce cinéaste qui tente, avec sa caméra folle – et toujours plus inspirée que son stylo – d’attraper le meilleur et le pire d’une époque, le plus vital comme le plus déviant et létal. www.telerama.fr