Zoom

De Pedro Morelli
Alison Pill, Gael García Bernal, Mariana Ximenes, Jason Priestley
Brésil, Canada - 2015
1h36
comédie
VOST
diffusion : 2016
S
P

La nuit, Emma est auteur de BD. Le jour, elle travaille dans une usine de poupées gonflables haut de gamme et rêve secrètement d'avoir la même poitrine que celle de ses poupées. La BD d’Emma raconte l’histoire d’Edward, un réalisateur au succès insolent qui cache un secret embarrassant sur son anatomie. Edward fait un film sur Michelle qui, lasse, fuit sa vie de top model pour devenir écrivain. Et Michelle écrit un roman racontant l’histoire d’Emma, qui travaille dans une usine de poupées gonflables haut de gamme ! 

Critiques

  • Ancien assistant de Fernando Meirelles (Blindness), le Brésilien Pedro Morelli accouche d'une œuvre kaléidoscopique où chacun des protagonistes fait cheminer le récit de l'autre. Profitant de la collaboration du célèbre Kid Koala qui signe ici ses premières compositions musicales pour le cinéma, ce film culotté qui se permet toutes les libertés mélange habilement cinéma d'animation et prestations de talentueux comédiens avec, en tête de liste, l'acteur mexicain Gael García Bernal. Force est de constater que Zoom, présenté en grande première au Festival international du film de Toronto en septembre dernier, apparaît comme une proposition visuellement jouissive faisant rejaillir un scénario complètement dément. www.nouveaucinema.ca

  • Pedro Morelli parvient à une forme d'absolu totalement irrésistible, et n'oublie jamais l'humour, burlesque ou décalé, pour donner au film une légèreté qui lui confère un charme fou ! L'Écran fantastique

  • Pedro Morelli s'amuse à jouer sur les innombrables rapports entre réalité et virtualité, fiction et fantasme. Et à se moquer des ridicules de l'époque : hyper­poitrine des femmes et son équivalent mas­culin qui hérite du « suprénis », phallus vigoureux et électronique dont il est dit que « si la Nasa construisait un pénis, ce serait celui-ci ». Plaisant, le film se conclut par un symbole salutaire : remettre un livre, et donc l'écrit, au centre de la fiction. Message reçu ? www.telerama.fr