Walkover
Andrzej Leszczyc, un jeune homme sans attaches, ancien boxeur et polytechnicien, retrouve par hasard une femme qui l’a jadis trahi. Elle l’invite à l’accompagner dans sa journée et il en retombe amoureux. Mais il se laisse convaincre par une vieille connaissance de participer à un nouveau combat de boxe.
Critiques
Armé d’un noir et blanc d’une indéniable beauté, le réalisateur marche dans les pas de Godard et de son célèbre À bout de souffle pour appréhender les hésitations d’un personnage posé en nouvelle figure de l’anti-héros. www.critikat.com
Rencontres pittoresques, humour grinçant, jeunes femmes agaçantes, mais surtout inventivité permanente de la mise en scène. Skolimowski, sans doute sous influence godardienne, comme beaucoup d’autres à l’époque, bouscule la syntaxe cinématographique, les bonnes manières et les habitudes. […] Son personnage est sans cesse en mouvement, mais il fait du surplace, marche à reculons ou revient en arrière […], prisonnier de la société, incapable d’échapper à un présent stérile et à un futur guère excitant. Athlétique, il doit sa victoire sur le ring non pas à sa force mais à un gag humiliant qui donne sa signification au film : le “walkover” du titre, qui désigne dans le vocabulaire de la boxe une victoire par abandon. www.lesinrocks.com