Us
De retour dans sa maison d’enfance, à Santa Cruz sur la côte Californienne, Adelaïde Wilson a décidé de passer des vacances de rêves avec son mari Gabe et leurs deux enfants : Zora et Jason. Un traumatisme aussi mystérieux qu’irrésolu refait surface suite à une série d’étranges coïncidences qui déclenchent la paranoïa de cette mère de famille de plus en plus persuadée qu’un terrible malheur va s’abattre sur ceux qu’elle aime. Après une journée tendue à la plage avec leurs amis les Tyler, les Wilson rentrent enfin à la maison où ils découvrent quatre personnes se tenant la main dans leur allée. Ils vont alors affronter le plus terrifiant et inattendu des adversaires : leurs propres doubles.
Critiques
Le réalisateur américain de Get Out continue de chatouiller la mauvaise conscience américaine dans un film d’horreur brillant. www.premiere.fr
Avec Get out, Jordan Peele s’est fait un nom en même temps qu’il a décroché un Oscar. La première réalisation de ce comédien devenu cinéaste fut pour beaucoup une révélation, mêlant les élans horrifiques à la satire sociale pour le plus grand plaisir des observateurs ayant depuis analysé son travail en profondeur pour y trouver de nombreux éléments enfouis dans son thriller multi-couches. Avec Us, son second long-métrage forcément plus attendu, il prouve déjà qu’il regarde devant, plutôt que de se recycler, et se montre plus ambitieux encore. Affranchi de la question raciale, Peele double cette fois sa proposition horrifique d’une allégorie, celle de la vie aux États-Unis, et parvient à être aussi viscéral dans sa perversité qu’évocateur dans sa peinture de cette société américaine où les fossés sont devenus de véritables gouffres. Intelligemment, Us rappelle par la violence de ses symboles que l’égalité des chances est le plus grand leurre du mythe américain. www.lebleudumiroir.fr
Deux ans après le succès de Get Out, Jordan Peele remet le couvert avec Us, ou l'art de transformer à nouveau un de ses cauchemars en un film d'horreur réussi. […] D'autant que le réalisateur ne se contente pas de faire peur ou d'enchaîner les plans sanguinolents, mais laisse aussi souffler les spectateurs grâce à des touches d'humour qui rappellent que "ce n'est qu'un film". Et puis, qui n'a jamais rêvé de balancer une bonne punchline alors qu'un psychopathe vous menace d'une paire de ciseaux ? www.huffingtonpost.fr