La parade
En voulant sauver son pitbull chéri et contenter sa fiancée capricieuse, Lemon, parrain des gangsters de Belgrade, se voit obligé d’assurer la sécurité de la première GayPride de Serbie. Pour l’aider dans cette mission impossible, il part à la recherche d’anciens mercenaires. Serbes, musulmans, bosniaques, albanais du Kosovo et combattants croates se retrouvent aux côtés des militants homosexuels. Comment cet équipage hétéroclite qui n’aurait jamais dû se rencontrer va-t-il arriver à transcender les frontières et leurs différences ?
Critiques
La Parade (Parada) pose avec un humour direct, voire brutal la question de l’homosexualité mais également de la cohabitation d’anciens ennemis (serbes, bosniaques, croates) en Serbie. (…) Par le rire, Dragojevic tend un miroir mal élevé et sciemment pas toujours de bon goût mais bien vivant, à ses compatriotes, néo nazis et hooligans compris. Car une société qui ne s’ouvre pas devient meurtrière. Un constat qui n’a rien d’anecdotique. Éminemment sympathique et salvateur. cinema.arte.tv
Le ton sarcastique ne plaira pas à tout le monde, les clichés même détournés sont parfois un peu trop appuyés (...), mais ils font souvent mouches lorsqu'ils tendent vers la simplicité du message (...). Rires et émotion sont donc au rendez-vous, sous-tendant un message sur le droit à la différence et à ne pas subir une humiliation quotidienne institutionnalisée. Devant la montée des projets de loi liberticides dans les pays Baltes et les pays de l'Est, un film comme La parade méritait bien les trois prix décernés dans la section Panorama du festival de Berlin 2012. www.abusdecine.com