L'impératrice Yang Kwei-Fei
Chine, VIIIe siècle. L’Empereur Huan Tsung est inconsolable depuis la mort de l’Impératrice, délaissant les charges de l'Etat. Seule la musique lui apporte encore quelque joie. Un jour, on lui présente une jeune fille d’origine modeste qui ressemble à sa défunte épouse. D’abord réticent, l’Empereur est rapidement charmé par sa beauté et sa sincérité…
VERSION RESTAURÉE.
Critiques
La tragédie de la beauté. Réédition d’un des deux seuls films en couleurs de Kenji Mizoguchi, et certainement celui où il a le plus travaillé le raffinement des décors et costumes. Son originalité réside dans son sujet, qui sort de la sphère nipponne : au VIIIe siècle, en Chine, une modeste servante, poussée par sa famille intrigante, devient la favorite de l’empereur. Mais celui-ci, esthète obnubilé par l’art et la beauté, ne réalise pas toutes les conséquences politiques de son amour courtois. Une œuvre d’une grande finesse psychologique où le grand maître nippon entremêle délicatesse et cruauté. www.humanite.fr
Peu importe après tout le suspense et l'intérêt de l'histoire. Ce qui prime, c'est la forme, la couleur, le style, la beauté. Ce n'est pas par hasard si Mizoguchi a choisis la Chine du VIIIème siècle pour son scénario. La dynastie T'ang est à son apogée, elle commence à décliner avec le règne de cet empereur. […] Plus que la vérité historique (si tant est qu'il puisse y en avoir une), c'est le romantisme et le tragique d'une situation qui l'intéressent. asiaphilie.over-blog.net