L'île de Black Mór

De Jean-François Laguionie
France - 2003
1h21
animation
VF
diffusion : 2015
P

En 1803, sur les côtes des Cornouailles, Le Kid, un gamin de 15 ans, s'échappe de l'orphelinat où il vivait comme un bagnard. Il ignore son vrai nom et a pour seule richesse la carte d'une île au trésor tombée du livre de Black Mór, un célèbre pirate auquel il souhaiterait ressembler. Avec deux pillards d'épaves, Mac Gregor et La Ficelle, Le Kid s'empare du bateau des garde-côtes et se lance à la recherche de la fameuse île à l'autre bout de l'Océan Atlantique. Mais rien ne se passe comme dans les livres de pirates... En quête de son identité, Le Kid est plus fragile qu'on ne le croit, et bien des aventures l'attendent avant d'arriver à l'Ile de Black Mór...

Le dimanche 16 août, séance suivie d'un goûter.

Critiques

  • Un grand vent d’aventure souffle sur ce dessin animé : un orphelin, un équipage improvisé et bigarré, une histoire d’amour, une chasse au trésor qui se transforme en quête initiatique... Le tout avec la poésie qui caractérise le réalisateur. (…) Son sens du détail et de la mise en scène fait mouche : les bruits de bateaux, de la mer, du vent, des oiseaux, mis en relief par les instruments à cordes qui accompagnent l’histoire, font naître des tableaux vivants. À travers de très beaux plans panoramiques sur le paysage ou resserrés et intimistes, Jean-François Laguionie révèle, en plus de son coup de crayon, un regard attentif et contemplatif, un œil sans doute hérité de Paul Grimault qui l’a initié au métier. Une petite douceur qui a le sel d’une grande aventure. www.avoir-alire.com

  • Vendu comme un film pour enfants, L'île de Black Mór surprendra par une approche plus adulte comparé aux spectacles habituellement dédiés à la jeunesse. Jean-François Laguionie n’infantilise pas son sujet et ne verse pas dans la mièvrerie. Son film raconte une histoire qui est tout autant une aventure maritime que le parcours d’un jeune homme en quête d’identité. (…) Le premier contact avec L'île de Black Mór surprendra aussi par un parti pris artistique très différent de ce que l’on peut voir généralement en terme d’animation que ce soit du côté de Disney ou de l’Asie. Les dessins aux teintes pastels sont le plus souvent épurés et d’une grande simplicité. L’action quant à elle n’a rien de soutenu et on s’attarde souvent sur des paysages balayés par la brise marine. Ce qui pourrait sonner comme un défaut donne en fait une touche poétique bienvenue qui finit d’établir la force évocatrice de ce très joli dessin animé. www.devildead.com