How to talk to girls at parties
1977 : trois jeunes anglais croisent dans une soirée des créatures aussi sublimes qu’étranges. En pleine émergence punk, ils découvriront l’amour, cette planète inconnue et tenteront de résoudre ce mystère : comment parler aux filles en soirée…
Critiques
John Cameron Mitchell dézingue le conformisme social et les visions étriquées de la sexualité dans How to talk to girls at parties, un teen-movie punk inclassable [...], un joyeux bazar musical à l’enthousiasme communicatif, un cri de liberté qui revendique le droit à des expériences uniques et se positionne déjà comme une œuvre culte. filmosaure.com
Une façon de résumer How To Talk To Girls At Parties ? Un mélange plutôt agréable et gentiment bordélique entre le Rocky Horror Picture Show, les comédies délurées de John Waters, les films musicaux au spleen élémentaire de John Carney (Once, New-York Melody et Sing Street) et l’aspect baroque de La Soupe Aux Choux (oui oui, la comédie franchouillarde avec le tandem Jacques Villeret/Louis de Funès), le tout mariné au style singulier et excentrique du cinéaste des politiquement incorrects Hedwig & The Angry Inch et Shortbus. Avec son ambiance bizarre, portée par une direction artistique volontairement kitsch [...] et quelques idées loufoques, How To Talk To Girls At Parties joue à fond la carte de l’OFNI (Objet Filmique Non Identifié) et surfe sur la nostalgie pour titiller l’hommage parodique aux films de SF. leschroniquesdecliffhanger.com
Tandis que l’on imaginait le réalisateur assagi, voguant sur des eaux plus calmes et intimistes, son nouveau film, How To Talk To Girls At Parties, vient contrecarrer ces plans en le ramenant dans un monde pop et décalé où toutes les folies sont permises. [...] Le film joue ainsi sur un terrain à la fois comique et fatalement romantique en compulsant les moindres bizarreries avec une intrigue amoureuse quasiment lyrique. Mieux vaut ne pas trop en savoir sur son scénario complètement barré tant il entremêle habilement science-fiction et teen-movie, idées loufoques et questionnements existentiels. Aussi imparfait qu’attachant, How To Talk To Girls At Parties y crie avec fierté son désir de liberté et d’émancipation en dessinant un objet – qu’il serait facile de qualifier d’OVNI – décapant à la réjouissante inventivité. lebleudumiroir.fr
Comédie sentimentale débridée, How to Talk to Girls at Parties de John Cameron Mitchell explore le monde des marginaux dans le Londres de 1977, à travers les amours extraterrestres de trois ados punks prêts à braver tous les interdits. (...) [Mitchell] ne s’approprie pas «mouvements», «scènes», «genres» pour les refondre en grand divertissement artiste, mais au contraire prend comme pur objet de réflexion les diverses appropriations du «mineur» (du punk au queer, ou du rythme binaire à la vie non binaire), les stades de leur position sur le terrain de l’hégémonie culturelle. liberation.fr