The disaster artist
En 2003, Tommy Wiseau, artiste passionné mais totalement étranger au milieu du cinéma, entreprend de réaliser un film. Sans savoir vraiment comment s'y prendre, il se lance … et signe The room, le plus grand nanar de tous les temps. Comme quoi, il n'y a pas qu'une seule méthode pour devenir une légende !
Le samedi 24 mars à partir de 21h, soirée exceptionnelle puisque le film de James Franco sera suivi de la projection du seul et unique The Room (à 23h). Venez fêter avec nous les 15 ans du film le plus génialement nul de l’histoire du cinéma !
TARIFS SOIRÉE du 24/03 :
1 FILM = TARIFS HABITUELS
2 FILMS = PLEIN TARIF 11 € / TARIF RÉDUIT 9 € / ADHÉRENTS DIETRICH ET CARTE CULTURE 7 €
Critiques
James Franco s’est emparé de cette histoire rocambolesque qu’il raconte de l’intérieur, façon Ça tourne à Manhattan ou La Nuit américaine. Il interprète lui-même Wiseau, teint blafard et cheveux de jais, personnage énigmatique à la diction altérée et au visage recousu suite à un accident de voiture, mégalomane notoire, fascinant de bêtise, qui a passé deux ans de sa vie à écrire, produire, jouer, et monter The Room, son « chef-d’œuvre ». (...) Avec son casting branché (James Franco, son frère Dave, leur pote Seth Rogen) et son avalanche de gags, ce film en forme de making of qui célèbre l’amour inconditionnel du cinéma et, incidemment, rend hommage à la démence dont il faut faire preuve pour mettre en boîte un film de nos jours, pourrait bien devenir aussi culte que son modèle. www.telerama.fr
Formellement assez classique, l’hommage parfois débordant qui est rendu au film de Tommy Wiseau est par moment jubilatoire par le portrait qu’il dessine d’un homme devenu une légende : celle d’un créateur égocentrique ayant accouché d’un des plus mauvais film de l’histoire du cinéma. Il témoigne d’une nouvelle génération de cinéphiles, qui a forgé la légende de The room. Si avec Ed Wood, Tim Burton avait réussi à rendre encore plus attachant un créateur et son film, au final James Franco a réussi à faire de même. Et à l’instar de Plan 9 from outer space, une fois revu The Room, le nanar n’en est que plus sympathique ! www.critique-film.fr