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La femme du fossoyeur
Guled et Nasra sont un couple amoureux, vivant dans les quartiers pauvres de Djibouti avec leur fils Mahad. Cependant, l’équilibre de leur famille est menacé : Nasra souffre d’une grave maladie rénale et doit se faire opérer d’urgence. L’opération coûte cher et Guled trime déjà comme fossoyeur pour joindre les deux bouts : comment réunir l’argent pour sauver Nasra et garder une famille unie ?
*PREMIER LONG-MÉTRAGE*
Critiques
Djibouti aura rarement été aussi belle que dans le premier long-métrage de Khadar Ayderus Ahmed. Dans La femme du fossoyeur, le réalisateur finlandais investit les rues colorées de la ville avec une grande tendresse. […] La femme du fossoyeur est une déclaration d’amour à ses personnages, dont la passion se transforme en résistance. Tout se passe dans l’intimité des gestes et des regards : l’amour entre Gulad et Nasra est délicat. Nasra, interprétée par Yasmin Warsame, irradie d’une beauté solaire, dévorée du regard par un Gulad (Omar Abdi) fou amoureux. Ensemble, et malgré la douleur et la pauvreté, ils rêvent d’un avenir meilleur au creux d’un lit. Pourtant, leur romance a tout d’un interdit, et échappe aux conventions, à tel point qu’elle impose un exil. Mais c’est dans cette dévotion absolue que le récit endosse une dimension universelle, en revendiquant une liberté d’aimer. www.lebleudumiroir.fr
Si la beauté de cette histoire d’amour nous touche particulièrement, nous sommes également transportés par les décors désertiques et envoûtants. Cette région du monde est rarement montrée au cinéma, et cette rareté ne la rend que plus belle. toutelaculture.com