Sweetie

De Jane Campion
Karen Colston, Genevieve Lemon, Tom Lycos
Australie - 1989
1h37
comédie, drame
VOST
diffusion : 2015
P

Kay a peur de tout : du présent, de l’avenir, de la vie, de la mort. Tout semble s’arranger lorsqu’elle se met en ménage avec Louis. Mais ce bonheur apparent ne dure qu’un temps et ses angoisses la reprennent. C’est alors qu’apparaît Sweetie, sa jeune soeur débraillée et sympathique qui a le chic pour laisser dans son sillage un énorme désordre.

Version restaurée.

Critiques

  • C'était en 1989, avant les gammes échevelées de La Leçon de piano, avant les amours délicates du poète John Keats dans Bright Star (...). Retour aux sources du cinéma de Jane Campion, de son goût pour les héroïnes borderline. (…) Chaque plan est contaminé par ce dérèglement, de la nudité encombrante et animale de Sweetie aux fissures du sol, ces brèches de folie qui s'insinuent dans la vie de Kay. Après vingt ans, le film a gardé toute son étrangeté, toute sa sève vénéneuse. Le premier long métrage de Jane Campion et, peut-être, le meilleur. www.telerama.fr

  • Sweetie, premier d’une filmographie régulière et maîtrisée, sorti en 1989, est à la fois viscéral et délicat, pétri des obsessions de la réalisatrice dont le fameux point de vue sur les féminités hors-normes est ici déjà pleinement formé. L’opposition entre Kay (Karen Colston), effacée et pleine d’incertitude face à sa sœur, et la cultissime Sweetie (Geneviève Lemon) fonctionne toujours autant et révèle avec efficacité la famille dysfonctionnelle. (…) Une ode au sensitif et à l’émotionnel des personnages, Sweetie est une tentative de rendre compte, à travers le cinéma, des troubles psychologiques qui affectent et enferment ce personnage exubérant et attachant. Vingt-cinq ans après, l’impact de l’œuvre est intact. www.cinechronicle.com