Roar

De Noel Marshall
Tippi Hedren, Noel Marshall, Melanie Griffith
USA - 1981
1h42
aventure, inclassable
VOST
diffusion : 2018
P

Dans le cadre de son étude portant sur les félins sauvages, Hank, scientifique américain, est parti s’installer en Afrique pour vivre parmi ces animaux à la réputation extrêmement dangereuse. Sa maison est un refuge pour plus d’une centaine de fauves que le chercheur élève en toute liberté. Restés aux États-Unis, sa femme Madelaine et ses enfants Melanie, John et Jerry décident de venir lui rendre visite. Mais à leur arrivée, Hank n’est pas là pour les accueillir. À la place, ils découvrent avec effroi les autres habitants qui, en l’absence du maître de maison, ont totalement pris le contrôle du lieu…

La projection en avant-première du lundi 5 février à 21h sera précédée d’un pot convivial et d’une présentation du film.

Critiques

  • Roar mérite de figurer au panthéon des excentricités filmiques. La folie et les dangers de ses prises de vues se devinent à l’écran, même si les accidents n’ont pas été conservés au montage – nous ne sommes pas dans un « mondo » voyeuriste et racoleur. C’est un régal pour les amoureux des gros félins, filmés ici sous toutes les coutures, et pour les amateurs de films au-delà du bon et du mauvais, capables d’offrir un spectacle hors du commun. www.arte.tv

  • Rétrospectivement, Roar apparaît comme étant un immense et dangereux caprice. Entre les morsures (38 points de suture à la tête pour Hedren, 50 pour Mélanie Griffith), les blessures diverses et les fractures (Hedren se casse une jambe en tombant d’un éléphant), plus de 70 accidents de tournage sont recensés, y compris Jan de Bont scalpé par un fauve lui valant 120 points de suture au cuir chevelu. […] Aujourd’hui, ce drame d’aventure est devenu un véritable objet de curiosité, une folie impensable à concrétiser. Si l’histoire est prétexte à valoriser les animaux alors que les acteurs se débattent souvent face caméra pour éviter de se faire dévorer et lacérer, l’investissement de l’équipe est de tous les instants. Les passionnés des fauves en auront donc ici pour leur argent. www.cinechronicle.com