Moi, Daniel Blake

De Ken Loach
Dave Johns, Hayley Squires, Dylan McKiernan
Palme d’or (Cannes 2016)
Grande-Bretagne, France, Belgique - 2016
1h41
drame
VOST
diffusion : 2017
E
P

Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'une recherche d'emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d'accepter un logement à 450 km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…

Critiques

  • L'absurdité et les pressions exercées par un système qui organise l'exclusion plutôt que l'intégration fait froid dans le dos, et le scénario de Moi, Daniel Blake emporte à la fois indignation et stupéfaction, au fil des révélations. Certes le discours de fond n'est pas nouveau, mais Loach, avec son scénariste fétiche Paul Laverty apportent toujours moult détails qui appuient là où ça fait mal (...) tout en usant d'un humour à froid devenu presque le symbole de ce droit à la dignité tant revendiqué par tous leurs personnages. (…) Une vraie réussite pour un grand Loach. www.abusdecine.com

  • Cela faisait un moment que le regard de Ken Loach n’avait pas paru aussi perçant et affûté, se chargeant exclusivement et avec une facilité confondante de dénoncer les inepties de nos sociétés. Dans un élan vital absolu, le Britannique fait donc ce qu’il sait faire de mieux, avec Moi, Daniel Blake : un cinéma social façon documentaire radical et sans concession. (...) Les larmes coulent peut-être plus facilement à flot qu’à l’accoutumée, mais Ken Loach ne recourt pour autant jamais au sentimentalisme. Sans doute faut-il y voir là la marque des plus grands, à commencer par Charles Dickens. www.avoir-alire.com