La planète des vampires

De Mario Bava
Barry Sullivan, Norma Bengell, Angel Aranda
VERSION RESTAURÉE
Italie, Espagne - 1965
1h26
fantastique
VOST
diffusion : 2016
P

Les vaisseaux spatiaux Argos et Galliot s’approchent d’une planète inconnue dont provient un mystérieux signal. Soudain, l’Argos est pris dans une force d’attraction magnétique faisant perdre connaissance à tous les membres de l’équipage, à l’exception du commandant Mark qui parvient à faire poser l’appareil. Après que le vaisseau a touché le sol, Mark voit ses compagnons saisis par une rage homicide dont ils n’ont plus aucun souvenir après coup. Les survivants se retrouvent coincés sur cette étrange planète, désormais convaincus qu’il y réside une force maléfique invisible…

La projection du lundi 7 novembre à 21h15 sera présentée par Meddy Ligner, auteur de science-fiction et suivie d’un pot.

Critiques

  • Grâce à son inventivité et son talent pour les effets spéciaux, le cinéaste a en effet réussi à donner un cachet très particulier à son film qui est devenu depuis un vrai objet de culte. Certains disent même qu’il serait la meilleure œuvre de science-fiction produite en Italie ! Toutes proportions gardées, il faut dire que Mario Bava impressionne par sa capacité à créer des atmosphères envoûtantes avec quasiment rien. (...) Le sentiment de paranoïa et d’une menace qui vient à la fois de l’extérieur et de l’intérieur du vaisseau est passionnant, et l’idée de l’engin spatial comme une immense cathédrale gothique où le Mal peut se loger et mener les astronautes à s’anéantir eux-mêmes se révèle fascinante et aurait influencé le film Alien. www.avoir-alire.com

  • Avec dans son portefeuille un budget extrêmement limité et des moyens techniques pas plus élaborés, Mario Bava, le cœur battant et les cheveux au vent, s’attèle corps et âme à faire de cette sous-production une réussite dans le domaine. Pour cacher sournoisement le manque cruel de moyens, l’auteur regorge d’idées en tout genre qui vont porter leurs fruits et faire de l’œuvre un lieu-dit inévitable de tout cinéphile (...) dont s’inspirèrent d’ailleurs les scénaristes de la série Star Trek ainsi que le roublard O’Bannon qui pilla certaines scènes pour les transposer dans son Alien. www.cinemafantastique.net